En Suisse, voici déjà quelques années que l’on ne peut plus divorcer pour « faute ». On ne peut plus arguer que l’autre serait allé voir ailleurs par exemple. Évidemment, les faits très graves comme l’enlèvement d’un enfant ou le viol (ou le fait de pénétrer chez l’autre sans autorisation ou le manquement aux obligations d’entretien, en cas de séparation) continuent à relever du droit pénal. Mais pour ce qui concerne, disons, la mésentente entre époux, la Suisse pousse ces derniers à divorcer à l’amiable. C’est financièrement et moralement moins coûteux, y inclus pour les enfants, et cela prend beaucoup moins de temps (quelques semaines, contre des années pour un divorce « classique » – 2,3 si ce n’est 4 ans selon le site spécialisé dans le divorce à l’amiable en ligne divorce.ch : https://divorce.ch/).
S’accorder est « gagnant »
Pour divorcer ainsi, soit par « consentement mutuel », les époux doivent non seulement être d’accord pour divorcer, mais aussi se mettre d’accord sur les conséquences factuelles de leur divorce. Bien sûr, cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, en Suisse, trouver ces accords est « gagnant » pour les deux (et pour les enfants), car les règles juridiques y sont assez carrées. Chercher en effet à les contourner en faisant appel à un avocat réputé ne peut qu’augmenter les frais et générer d’inutiles pertes de temps. Donc, pour, par exemple, un divorce à Genève, si certains points restent trop litigieux, il est plus sage de faire intervenir un médiateur, ainsi qu’expliqué sur cette page.